Tutto quello che una donna puo' dire senza filtri, i suoi pensieri, le sue esperienze, le sue scelte, cio' che le piace, cio' che odia... tutto senza essere censurata dai social network! Tout ce qu'une femme n'ose pas dire ouvertement, ses pensées, ses expériences, ses choix, ses opinions, ce qu'elle aime , ce qu'elle déteste...tout ceci sans être censurée ou corrigée par de pseudo lecteurs.
30 Avril 2016
~~Alors que tous les amoureux du monde se précipitent sur les premiers brins de muguet pour les offrir à celle qu’ils aiment, il est une question qui me vient à l’esprit : offrent-ils un brin de bonheur à l’élue de leur cœur ou chercheraient-ils (inconsciemment) à la faire disparaitre ? Quitte ou double ? Car oui, le muguet est aussi un puissant poison…
Pourquoi un porte-bonheur serait-il aussi un poison mortel pour ceux qui d’aventure, essaieraient de le porter à leurs lèvres ? L’éternelle frontière entre le bien et le mal est plus ténue qu’on ne le pense.
Démonstration :
Une caresse se donne de la même main, et sur la même joue qu’une gifle et avant de la sentir sur son visage, on ne sait pas ce que cette main va nous prodiguer. Il suffit d’un trébuchement et la démonstration de tendresse que l’on souhaitait, se transforme en un drame : pleurs, police, commissariat, plainte, rupture…
Cette main source de bien-être, celle qui distribue les câlins, les récompenses, celle qui aide à relever un enfant tombé, à redresser un vieillard sur son lit, à donner et à porter l’alliance synonyme d’amour et de bonheur, celle-là même dont on guette un signe indiquant qu’on nous a vu , et bien elle peut également se comporter comme une fauteuse de trouble.
C’est elle qui s’empare de la ceinture pour corriger l’enfant capricieux, elle qui s’arme d’un poing pour cogner sur son voisin bruyant, elle encore qui s’empare d’objets ne lui appartenant pas, elle enfin qui gifle la femme trop curieuse lui enlevant alors ses dernières illusions sur l’amour qu’elle s’imaginait avoir.
Fourbe, traitre, hypocrite, menteuse, mais aussi douce, cajoleuse, secourable, loyale, sincère…
En d’autre terme, le mal n’est jamais très loin lorsqu’un bonheur arrive, parce qu’on ne peut accepter l’un sans avoir l’autre. Le paradoxe de la vie…
Et à propos du muguet, le paradoxe est déjà dans son nom : il peut aussi bien représenter la plante porte-bonheur aux innombrables clochettes immaculées, que la mycose de la bouche que nous ne souhaiterions sûrement pas connaitre !
Mais ne soyons pas rabat joie. Appréciez votre muguet cette année, placez-le sur le buffet, arrosez-le avec ce sourire éclairant votre visage, souvenez-vous de ce moment de félicité où on vous l’a offert. Et vous, mesdames, si vous recevez treize brins de muguet, alors ne doutez plus, vous êtes bien l’élue de son cœur ! Réjouissez-vous, ne pensez qu’à la magie que ce bouquet mettra dans votre demeure mais tenez-le éloigné des petits qui ont la fâcheuse habitude de tout porter à la bouche.
Bon premier mai à tous !
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