LE JOUR QUI A FAIT REVER TOUT PARIS

11/12/2016 11:54

~~C’est le mariage du siècle, attendu avec ferveur par des centaines de fans, Lorenzo Farnoux et Ghislain Enderlé se sont dit « oui » à l’Abbaye des Vaux de Cernay .

De la tenue des mariés à la liste des invités, retour sur cette union d’ores et déjà mythique…

Lorenzo et Ghislain se sont connus il y a 6 ans dans une salle de sport, après avoir vécu ensemble quelques temps, ils se sont séparés puis remis ensemble. Une histoire qui fait écho pour la plupart d’entre nous. Les époux sont éblouissants dans leur tenue blanche faite sur mesure, tous les deux jeunes et souriants dans cette abbaye magnifique. L’image parfaite d’un conte de fée, voire même d’un Disney !

Les mariés ont défiés les tempos de l’amour. Après avoir été élève de Lorenzo et avoir fait partie de son fan club, Ghislain aime son coach en secret, sans penser une seule seconde que le dit coach en pinçait aussi pour lui.

Quelques mois plus tard, une rencontre fortuite conduit Lorenzo devant les boîtes aux lettres de Ghislain qui s’en souviennent encore ! ... C’est le début d’une grande histoire… qui se scellera à la Mairie du 2ème arrondissement.

C’est à pied que les protagonistes quittent leur petit nid d’amour pour se rendre à la mairie de leur quartier. Au coin de la rue, ils s’arrêtent, prennent une longue inspiration et se jettent à l’eau. Ils avancent d’un pas décidé, affrontant la marée humaine rassemblée pour l’occasion.

La salle de mariage est noire de monde, un écran géant a été prévu pour que les moins chanceux puissent quand même assister à l’évènement, même skype est de la partie pour suivre l’échange de vœux.

Jamais union n’aura été aussi émouvante ! Lorsque le maire annonce « Je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage », alors, au diable la pudeur ! Là où nous voyons de jeunes époux échanger un chaste baiser, ici, c’est tendrement enlacés que les nouveaux mariés s’étreignent et s’embrassent, demeurant quelques instants abandonnés dans les bras l’un de l’autre.

Une émotion poignante étreint la salle qui se met soudain à applaudir…applaudir… tapant des pieds et des mains à l’unisson, faisant trembler le plancher, et Monsieur le maire par la même occasion, pas vraiment habitué à de telles démonstrations de bonheur…

Des larmes coulent, de joie bien entendu ! Epoux, témoins, invités, tous, tour à tour, y vont de leur petite larme…. Mais place à la joie et à la gaieté, après avoir essuyé quelques grains de riz et un lâché de petits coeurs pour leur porter bonheur, direction les jardins du palais royal où un vin d’honneur attendent les quelques 400 personnes présentes.

Alors je vous laisse imaginer ce défilé insolite dans les rues de Paris. De la mairie du 2ème au jardin du Palais Royal, c’est à pied, et suivi par une foule toute de blanc vêtue, que les amoureux traversent la ville, faisant fi de la circulation, ils avancent en conquérants, pionniers à leur manière des mariages Gay. Même les bus de ligne s’inclinent et laissent passer le convoi, témoins presque privilégiés des premiers pas des jeunes mariés.

Que dire du vin d’honneur ? Juste parfait, le champagne bien frappé désaltéra nos gosiers desséchés d’avoir tant crié, nous gorgeant de bulles, pétillant du bonheur partagé.

Pas une fausse note, vous l’ai-je déjà dit ? Les invités, à l’image des mariés, souriants, sympathiques, ouverts, communiquant entre eux comme de vieux amis alors même qu’ils ne se connaissaient pas la minute d’avant…C’est bon, les tourtereaux, vous pouvez respirer, la mayonnaise a prise !

Direction l’Abbaye des Vaux de Cernay en …Limousine, s’il vous plait, où une cérémonie de stars les attend.

Pour s’unir au même endroit que Macha Méril et Michel Legrand sans être ridicule, cela nécessite un esprit créatif hors du commun ! Lorenzo et Ghislain n’en sont pas dépourvus, tout a été pensé, minuté, organisé de main de maitre. Si les prestataires sont au top, les chefs d’orchestre sont à féliciter ! Le jeune couple a tout prévu : les chambres louées pour les invités, le cocktail à l’arrivée, les petits fours présentés par une équipe de serveurs avenants au possible, jusqu’aux nounous prenant en charge les enfants pour la soirée.

Petits et grands, personne n’a été oublié .Le long des allées d’élégantes lanternes brûlent baignant le site d’une lumière tamisée aux allures de firmament. Mais c’est au-dessus de nos têtes qu’a lieu le spectacle. Des comètes scindent le ciel obscur, le parant de milles atours. Quatre cents invités assistent émerveillés à un feu d’artifice à faire pâlir tous les 14 juillet du monde…Une pluie d’étoiles éclairent les broderies de pierre se découpant dans le parc de l’abbaye.

C’est un spectacle de sons et lumières qui ravit tous nos sens. Sur fond de « Reine des neiges » (petit clin d’œil à Ghislain), c’est sur une gigantesque flash mob que Lorenzo laisse éclater ses talents de leader, entrainant à sa suite pas moins de trois cents personnes mobilisées dans une chorégraphie où il est question de… délivrer, de libérer…. Et en effet, emportés par le rythme effréné, et un Lorenzo à son apogée, la foule se lâche chantant, dansant, criant « encore ! encore ! » Obligeant le couple à réitérer leur divertissement. C’est un véritable moment de magie…la féérie des lieux opère, nous sommes tous conquis, ébouriffés par ces spectacles surprenants, inattendus, inespérés : un DJ installé dans les grandes orgues de l’Abbaye, une harpiste adoucissant les cœurs sous un chapiteau pour ceux, plus calmes, qui ont besoin de papoter, tandis qu’à l’extérieur un trio nous enivre d’un tempo syncopé aux accords suaves, incitant à la danse. Sans oublier la troupe de danseurs Antillais qui nous ont embarqués pour un voyage lointain avec leurs costumes chamarrés, bigarrés, qui sentaient bon le sable chaud.

Ghislain et Lorenzo avaient donné le « la » en ouvrant le bal sur une valse enchainant un jive endiablé exprimant ainsi tout le panel que la soirée allait proposer. Oublié le stress de la préparation, envolé l’irritabilité causée par ceux qui pensaient venir à un pique-nique antillais ou ceux qui n’avaient d’autres préoccupations que de savoir s’ils pouvaient emmener leur animal de compagnie ou pas… Le couple se déchaine sur la piste de danse, papillonnant de l’un à l’autre, se retrouvant parfois pour une brève étreinte histoire de reprendre des forces pour repartir d’un pas plus léger vers d’autres invités.

Il y a tant d’amour entre ces deux-là qu’il éclabousse le public, comme si Cupidon avait personnellement orchestré ce mariage. Vous l’avez compris, l’amour coulait à flot et le champagne aussi, pas moins de 800 bouteilles prévues pour faire pétiller les yeux des convives !

A la fin, chaque invité repartait, le cœur plus léger, la tête gorgée de bulles, avec un charmant petit sac contenant un philtre d’amour ainsi que des pièces en chocolat à l’effigie de Marie-Antoinette frappées des initiales L&G .

A cinq heures du matin, à l’heure des premiers cocoricos, les couples regagnaient les chambres du château parsemant les jardins de taches blanches telles des ombres fantomatiques tandis que le moulin de leur cœur tournait un peu plus vite…

Ce n’était pas un mariage ordinaire, non, mais un moment de béatitude où le nirvana était à portée de chaque main.

Merci les garçons de nous avoir offert cette parenthèse enchantée …