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le blog de Chrissy

Tutto quello che una donna puo' dire senza filtri, i suoi pensieri, le sue esperienze, le sue scelte, cio' che le piace, cio' che odia... tutto senza essere censurata dai social network! Tout ce qu'une femme n'ose pas dire ouvertement, ses pensées, ses expériences, ses choix, ses opinions, ce qu'elle aime , ce qu'elle déteste...tout ceci sans être censurée ou corrigée par de pseudo lecteurs.

LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU

Porto Giunco

~~Imaginez un petit coin de paradis où les paysages ne semblent pas avoir bougés depuis des siècles, où les habitants ont l’accueil rude et sincère des populations rurales.

Imaginez une île aux plages de sable blond, à l’eau transparente et turquoise où nagent mulets, dorades, courbines, poissons moines sortis de galeries sous-marines, une île ondoyant sous la caresse du vent.

La Sardaigne affiche sa nonchalance avec ses douces rondeurs. Ici pas de sommet élevé, mais plutôt une côte dentelée, une nature sauvage et préservée où zones marécageuses alternent avec forêts et régions désertiques.

De Cagliari à Villasimius , la côte sud de la Sardaigne offre des vues à couper le souffle .

Retour sur un voyage imprévu.

Cagliari, capitale de la Sardaigne est au cœur de la baie des Anges. Construite, à l’image de Rome, sur sept collines, elle expose fièrement aux touristes sa citadelle perchée au-dessus de la vieille ville, surplombant le port, offrant une vue imprenable. D’un côté la marina de Cagliari où yachts luxueux côtoient les humbles barques des autochtones. De l’autre la plage del Poetto qui étale son blanc manteau de sable fin sur huit kilomètres… Un panorama qui donne une idée des diversités de l’île.

C’est par un dédale de ruelles toutes plus étroites les unes que les autres, que j’accède à la cathédrale Santa Maria Asuntia. Des ruelles pavées, pittoresques, le linge sèche, suspendu aux fenêtres, balayé par le vent chaud de l’été. Des églises qui ont poussé comme des champignons se partagent la ville avec les cafés aux terrasses ombragées qui s'animent sitôt la nuit tombée. Il est 15h30. Pas le moindre zéphyr, la ville est endormie. Ici, la vie s’arrête entre 13h et 17h en cette saison. Même les chats cherchent un coin d’ombre qui abritera leur somme.

Dans la basilique, unique endroit au frais à cette heure, s’élèvent les sons mélodieux des grandes orgues. Une violente émotion m’étreint, l’organiste répète encore et encore le même morceau, remplissant mes veines de cette musique surannée. Cette impression de vivre à une autre époque s’impose soudain. Oui, pas de doute, là, le temps s’est arrêté...

Je retrouve un peu de vie en descendant de cette colline. Je longe la côte vers el Poetto, découvrant une petite falaise surnommée la selle du diable. La légende raconte que le diable fasciné par la beauté du Golf de Cagliari, cherchait à s’en emparer pour devenir le maitre des lieux. Dieu envoya alors l’Archange Michel pour chasser Lucifer. La bataille fit rage dans le ciel de Cagliari, Lucifer voulut prendre la fuite mais fut désarçonné et perdit la selle de son cheval qui se pétrifia au contact de l’eau et donna sa forme actuelle à ce promontoire. De nos jours, on dit que les anges continuent de veiller sur le golf d’où le nom « Golfo degli Angeli »…  

En face, le parc de Molentargius et ses marais salants où se reposent des flamants roses, majestueux oiseaux qui peuplent les abords du littoral, incognito. C’est lorsque nous les voyons prendre leur envol dans le soleil couchant que nous prenons conscience de cette providence et de la beauté de la faune occupant les lieux.

Via la Costa Rei

Nous quittons Cagliari pour Villasimius par une petite route montagneuse. Virage après virage,  le relief change, la végétation ressemble de plus en plus au maquis corse, et les routes semblent avoir été tracées par un mulet capricieux, zigzagant dans les collines.

Je suis vite happée par le paysage grandiose qui s’ouvre sous mes yeux. En effet, au détour d’un virage, soudain une trouée dans le maquis dévoile une crique aux eaux émeraudes, bordée de sable blanc, m’aveuglant sous le soleil. Mais déjà, elle a disparu, je me demande presque si je n’ai pas rêvé. A nouveau elle apparaît derrière un vallon, jouant à cache-cache avec moi. Se faisant tantôt coquette, tantôt taquine, se montrant, mais pas trop, me donnant la furieuse envie de trouver un coin où m’arrêter pour découvrir cet endroit. Mais là, il n'est pas aisé de stopper. Tant pis, je continue ma route me disant que j’en verrai d’autres plus loin…et j’ai raison. La côte est parsemée de criques, petites pour certaines, d’autres plus imposantes retiennent en otage des bateaux comme dessinés dans leur eau. Ces endroits se conquièrent, il faut d’abord être attentif pour les repérer, puis emprunter des sentiers abrupts uniquement accessibles à pied pour enfin arriver dans ces lieux divins aux allures de carte postale.

La route principale du village de Villasimius donne le ton. Façades rosées, orangées, chamarrées, promesse de soleil, les échoppes alignées proposant des masques aux couleurs locales ou des spécificités du pays, grouillent de touristes. Cet ancien village de pêcheurs annonce 3000 habitants en hiver et 10 fois plus en été, et pour cause ! Des plages comme Port Rush, Punta Molentis, Cala Caterina ou encore Santa Justa sont quelques-uns des lieux enchanteurs qui ravissent les vacanciers. Chaque jour nous pouvons explorer un nouveau rivage.

Mes plages préférées 

Sans aucun conteste Porto Giunco avec sa bande de sable rosé séparant la lagune de l'étang de Noretti et ses flamants roses semblant se gausser de tant d’agitation, de la mer et son tourbillon de plagistes. Mais aussi Santa Justa avec les rives de Punta Molentis ou encore Scoglio di Pepino entouré par une roche granitique qui rend l’accès à la plage possible à travers un dédale de petits sentiers étroits. Le déplacement en vaut la peine. Des rocs de granit offrent aux plus courageux, un plongeoir digne des plus belles piscines olympiques. La faune sous-marine fait son spectacle à toute heure. L'eau cristalline est une invite et, se laisser bercer par le clapotis de l’onde, devient l’occupation principale. Petits et grands s’y ébrouent au rythme quelquefois effréné de la musique d’un DJ nous gratifiant d’une heure d’animation où le sport principal devient alors la danse…aquatique !

Mais c’est le sable qui m’enchanta le plus. Aussi fin et doux que du talc pour bébé, chaud, il transperce nos maillots, se glisse tel un invité surprise dans nos oreilles et de retour chez nous c’est avec beaucoup de mal que nous arrivons à nous en débarrasser tant il est léger. Un souvenir de la côte sud, joyau de l'île.

Cette côte enchanteresse est entourée d’un paysage naturel encore sauvage, où le myrte, le gingembre et l’olivier se disputent la première place. Sur les hauteurs, à l’ombre d’un olivier centenaire un pâtre les yeux mi-clos, surveille son troupeau de brebis. C’est aussi cela la Sardaigne.

Gare à ceux, mal avisés, qui sont venus faire la fête dans cette île. Ici le calme entre le ciel et l’eau, l’amour de la nature, l’emporte sur l’agitation des autres villégiatures en bordure de Méditerranée. La Sardaigne est une île qui se mérite, une île, où « le flot tout le long des jours chante au sable fin sa chanson d’amour »…

LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
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LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
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LA SARDAIGNE: UNE ILE ENTRE LE CIEL ET L'EAU
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J
Le peu que j'ai vu au nord, près d'Olbia m'a agréablement surpris. Suffisamment pour susciter une potentielle visite plus poussée
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C
Et bien Jérôme je vous conseille vivement de pousser un peu plus la decouverte de l ile. Vous trouverez sur mon blog un article sur BOSA village de Sardaigne ègalement qui a un charme fou !... Bonne decouverte et merci pour avoir laissé un commentaire.
R
Buongiorno a tutti ;<br /> Quando dite che i Sardi amano che i Sardi ... non e proprio cosi !!!! una parte di verita ce !!! Perché? ?<br /> I Sardi amano la loro terra, e rispetano la natura, alora... quando un turista, ho altre persone vengono in Sardegna ( ho a casa tua) il minimo delle cose e rispetare il posto, ho la casa dove sei invitato , spazzature , bicchieri, buste , sugarette, scarichi delle caravane, ecc. ecc.... la gente viene nell'isola sporca si diverte senza pensare che e la nostra terra,<br /> Allora dittemi ???? Lola ??? queto e Faschismo, ho, i sardi amano che i sardi??? Non credo proprio.<br /> Invitatemi a casa vostra e io sporchero la vostra casa , son sicuro che non saresti contenta.<br /> Il ripetto di tutto e di tutti !!!<br /> Grazie mille Chissy il tuo articolo e stupendo e favoloso , e penso che devi essere una donna favolosa, beato colui che ti e vicino tutti i giorni.<br /> Grazie a tutti
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C
Grazie Roberto per il commento, ho amato la Sardegna e ritornero...
M
C est la Méditerranée et c est magnifique!!!!<br /> Quant à l accueil des sardes...ils ne doivent plus supporter l invasion des touristes et je les comprends!!!
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C
C'est aussi mon avis...préserver le côté sauvage de l'île ça a un prix...
L
Aussi somptueuse que peut paraître la côte sur les photos, l'architecture générale est restée figée dans les années 70, des immeubles bien carrés bien moches si on ne va pas creuser dans la vieille ville où on a vite fait le tour... L'accueil des résidants fait froid au dos, et au bout de 4 jours on est toujours à la recherche d'un semblant d'énergie !!!
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L
Super article de promo pour cette île aux allures fascistes et vieillottes ... On se serait cru partout ailleurs sauf en Europe ! L'article appelle au rêve mais attention s'y rendre pour de vrai frôle le cauchemar ... ;) s'il vous plaît mettez votre argent dans une autre destination, vous serez super mal reçus, les sardes n'aiment que les sardes !
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C
Ahahaha!!! J'aime quand les avis divergent! Ca fait vivre les discussions...Merci chérie pour ton commentaire.
R
Et dire que j'ai vécu tout près pendant 7 ans ,sans jamais y mettre les pieds!!! Pfffff regrets....
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C
Moi je te dirais quel dommage! D'autres comme tu l'as vu ne sont pas du même avis... tout dépend de l'œil qui regarde, là où certains voient une population rude, d'autres parlent de fascisme, mais on n'enlèvera pas à la Sardaigne la cruelle beauté de ses côtes...
L
Aucun regret à avoir ! :))